Les Femmes Montagne
Elles ne veillent pas : elles sont. Elles incarnent la présence même de la montagne, sa force tellurique, sa mémoire silencieuse. Ces figures surgissent comme des émanations divines, empreintes d’un souffle ancien. Leurs visages, incrustés dans la roche comme des reliques oubliées, tissent un lien profond entre l’humain et la terre. Elles portent en elles la sérénité des paysages, la lenteur du temps, la beauté de ce qui résiste.
L’origine de cette série est une révélation : la Montagne Sainte-Victoire de Cézanne, réinterprétée par Fabienne Verdier — ce sommet qui dessine, à qui sait regarder, le profil d’un visage de femme allongée. J’ai voulu prolonger cette vision. Faire exister en volume ce que la montagne suggère.
Mes Femmes Montagne naissent ainsi de griffures de calligraphie, de lignes de force, de silhouettes sculptées dans le minéral.
Elles murmurent une histoire de pierre, de souffle, de visage.
The Mountain Women
They do not watch — they are. They embody the mountain itself — its raw force, its silent memory. These figures emerge like divine emanations, marked by an ancient breath. Their faces, embedded in stone like forgotten relics, form a deep connection between humanity and the earth. They carry the serenity of landscapes, the stillness of time, the beauty of what endures.
The series began with a moment of revelation: Cézanne’s Sainte-Victoire Mountain, reimagined by Fabienne Verdier — that summit which, for those who know how to look, reveals the profile of a reclining woman. I wanted to give form to this vision. To make the mountain speak in volume.
My Mountain Women are born of calligraphic scratches, lines of force, sculpted silhouettes carved from stone.
They whisper a story of rock, breath, and presence.